Avoir des parents riches ça aide. Et bien même qu'ils ne furent pas souvent là Abygail n'a jamais manqué de rien. Ses 4 frères et sœurs l'ont toujours aidée à s'en sortir au mieux et à ne jamais se sentir seule. C'est en regardant la télé que Abygail est tombée amoureuse des chevaux. Elle a commencé à lire des séries comme Chestnut Hill.
Voyant une nouvelle passion naître dans l'esprit de Agygail, ses parents lui offrir son premier poney. Elle prit des cours avec un coach particulier mais stressée, elle n'accepta jamais de passer des diplômes ou de passer des concours. Et pourtant, elle progressait. Bonne en saut, en dressage, elle aimait aussi partir en forêt juste pour se détendre et profiter de la nature. Elle était la jeune enfant la plus heureuse du monde, selon elle.
Malheureusement, l'équitation lui prenait beaucoup de temps, beaucoup trop de temps selon ses parents qui se rendirent bien compte que l'enfant négligeait le Solfège, le piano, la peinture et le violon. Oui, étant la plus douce et travailleuse de ses parents, ils voyaient en elle un grand avenir et l'avaient donc formé à devenir une vraie dame respectable.

La pression mise par la famille Leroux était grande mais Abygail s'en sortit admirablement. Jusqu'à ce que ses parents décident que l'équitation était trop dangereux. Alors s'en plus de discussion, ils vendirent le poney de la jeune femme et l'interdirent de passer du temps avec les chevaux.
C'est là qu'elle put compter sur son cousin. Ils avaient 10 ans d'écart, lui en avait 23 à l'époque et elle 13, voyant le malheur de sa cousine, il passa souvent la prendre à l'école et l'emmenait dans les hippodromes. La jeune cavalière tomba amoureuse de l'univers Glamour des courses et du prestige de ces derniers.
Mais à force d'y aller, elle grandit et comprit la brutalité derrière les courses hippiques. Les vendeurs qui revendaient leurs chevaux à la boucherie dès que leurs produits n'étaient plus assez bons. Une fois de plus déçue par le sport, elle décida de ne plus jamais remettre les pieds dans un hippodrome.


C'est alors qu'elle avait 16 ans, elle commença à faire des recherches sur internet. Les images de l’hippodrome l'hantaient toujours et elle se demandait si personne n'avait été assez intelligent pour s'occuper des pauvres équidés.
Elle trouva vite l'adresse d'un refuge près de chez elle et s'y inscrivit en tant que bénévole. Très vite elle comprit l'importance de ces centres et apprécia le contact des chevaux sans les monter. Alors la jeune femme trafiqua son emploie du temps pour passer au refuge tous les soirs et s'arrangea pour continuer à avoir des bonnes notes. Aimée dans son école, elle gérait les cours, le refuge et le piano qu'elle n'avait pas arrêté.

Son avenir lui arriva bien vite en esprit et s'y imposa. Elle voulait travailler avec les équidés. Alors elle fit un bac S, qu'elle réussit avec brio et mentit à ses parents sur son école. Elle leur dit que c'était de l'ostéopathie puis se dirigea dans l'ostéopathie animale et finalement canine.
Lors de ses études, on la fit monter et on se rendit bien compte du travail qui avait été réalisé dans son enfance sur elle et son niveau s'imposa bien vite. Avec tous les compliments de ses professeurs sur son équitation et en cours, la jeune femme se rendit compte qu'elle était bonne dans son domaine et prit un peu la grosse tête, qu'elle n'a pas perdu.

Jeune diplômée, elle continua tout de même de vivre chez ses parents leur assurant qu'elle travaillait pour les humains. Puis elle décida finalement de prendre son indépendance, prit un appartement, expliqua sa décision finale à ses parents et s'en alla. Et la voici à Maison-laffite, la ville qui lui a fait naître l'amour des courses hippiques, puis son dégoût et maintenant la ville qui l’accueil.